LETTRE
Les poules
Je tenais à faire le point sur cette histoire de poulailler dont vous avez peut-être entendu parler la semaine du 28 mars. Oui, j’ai reçu, avant de devenir conseillère municipale, un cadeau de fête plutôt spécial de la part de mon conjoint : un poulailler peuplé de pondeuses d’œufs en santé! Des œufs que je distribuais allègrement autour, à ma famille et à mes voisins. J’ai accepté son cadeau, car j’étais sous l’impression qu’on avait le droit lorsqu’on demeure sur une terre de plus de 2 acres – notre famille en possède 10. Je pensais que j’étais légale, mais la nuance que je ne connaissais pas était que la règle s’applique seulement en milieu rural. Six mois après mon élection, un renard a mangé les poules et je n’ai pas renouvelé mon poulailler. Voilà toute l’histoire!
J’ai fait mon mea culpa dans les médias le 1 avril en expliquant que je n’étais pas au courant de la réglementation. Je suis humaine comme tout le monde. Et oui, cette même semaine j’ai voté pour l’agriculture urbaine (voir l’article en p. 8), en autant qu’on traite bien les poules. En hiver, il faut que le poulailler soit chauffé et qu’en tout temps, elles soient bien nourries!
Josée Lacasse
Conseillère, District Aylmer