LETTRE
Les Prix Impératif français
Les Prix Impératif français :
1. Volet culturel : à Steve Veilleux, pour sa créativité et son parcours fulgurant comme auteur-compositeur-interprète du groupe Kaïn.
2. Volet politique : à Mathieu Bock-Côté, pour sa remarquable contribution au débat sur l’identité québécoise.
Prix d’excellence Lyse-Daniels :
À Denis Desgagné, pour son travail remarquable comme président-directeur général du Centre de la francophonie des Amériques.
À l’Association pour l’usage et le soutien de la langue française, pour sa contribution à l’amélioration, à l’enrichissement et à la promotion de la langue française.
Au Théâtre la Seizième, pour sa remarquable contribution au rayonnement de la culture francophone en Colombie-Britannique.
À la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne, pour son rôle remarquable dans l’épanouissement et le développement des jeunes Franco-Ontariens.
À Didier Farré, pour la création du Festival du film de l’Outaouais, qui contribue au rayonnement du cinéma d’expression française.
Prix Citron :
Volet international : À l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour la nomination d’une Secrétaire générale en provenance d’un pays, le Rwanda, qui a choisi de s’angliciser, et ceci dans le cadre d’un Sommet de l’OIF où l’anglais dominait.
Volet canadien :
1. À Doug Ford, premier ministre de l’Ontario, qui a fermé la première université de langue française en Ontario avant même que celle-ci n’accueille sa première cohorte étudiante et qui a, de plus, aboli le ministère aux Affaires francophones.
2. À Caroline Mulroney, Procureure générale et ministre déléguée aux Affaires francophones de l’Ontario, pour sa complicité dans les dossiers de la fermeture de la 1re université de langue française en Ontario et du ministère aux Affaires francophones.
3. À Blaine Higgs, premier ministre du Nouveau-Brunswick, incapable de parler français dans une province, à la fois canadienne et acadienne, ayant pourtant le français comme langue officielle.
Volet fédéral :
1. À Luc Berthold, député fédéral conservateur, qui reproche à une ministre fédérale de parler français, alors que plusieurs de ses collègues conservateurs pratiquent un unilinguisme anglais béat!
2. À Anthony Housefather, député fédéral de Mont-Royal, qui s’oppose à ce que la Charte de la langue française s’applique aux entreprises privées de compétence fédérale.
3. À l’Office national de l’énergie (ONE) pour le Rapport de réexamen du projet d’agrandissement de l’oléoduc Trans Mountain, rédigé en anglais seulement et contrevenant ainsi à la Loi canadienne sur les langues officielles.
Volet national :
1. À l’Office québécois de la langue française (OQLF) qui refuse de reconnaître le recul du français au Québec, mais encore plus dans la grande région de Montréal, et qui n’a toujours pas produit son bilan quinquennal comme l’exige l’article 160 de la Charte de la langue française.
2. À Hydro-Québec qui envoie à celles et ceux qui le demandent des factures en anglais, et seulement en anglais, ainsi qu’à l’Office québécois de la langue française qui a approuvé cette pratique anglicisante.
3. Aux Barreaux du Québec et de Montréal pour leur tentative de faire invalider les lois et règlements de l’Assemblée nationale non adoptés en anglais, sous prétexte que leur adoption en français seulement serait inconstitutionnelle.
4. Au gouvernement du Québec qui n’a toujours pas mis en vigueur l’article 1 de la loi 104, adoptée à l’unanimité en 2002 par l’Assemblée nationale, qui obligeait le gouvernement à ne communiquer qu’en français avec les entreprises établies au Québec.
Volet Montréal : À la mairesse de Montréal, Valérie Plante, qui s’est adressée en anglais seulement dans son discours d’accueil à trois nouvelles entreprises en intelligence artificielle.
Volet Outaouais : Au Parti libéral du Québec et à l’Université McGill qui ont camouflé sous de « fausses nouvelles » l’obligation de suivre une année préparatoire entièrement en anglais, de surcroît à Montréal, à McGill, pour pouvoir s’inscrire au nouveau programme de médecine en Outaouais, région à 90 % francophone.
Jean-Paul Perreault,
Impératif français
Gatineau / Aylmer