LETTRE
Lettre ouverte: dossiers criminels
Bravo Monsieur Harper d’avoir prolongé de 5 à 10 ans la période d’attente pour demander un pardon après une faute criminelle! Il faut que le nouveau gouvernement annule cette décision afin que les personnes concernées puissent vivre une vie normale. Cela permettrait aussi de réduire le taux de suicides.
Des personnes ne peuvent plus trouver de travail parce qu’elles ont un dossier criminel. Elles ne peuvent même pas prendre des cours pour améliorer leur situation. Elles doivent donc travailler au salaire minimum et sont parfois exploitées. Souvent, des personnes se retrouvent avec un dossier pour avoir vendu de la marihuana, ce qui leur procurait de bons revenus. Que pensez-vous qu’il se produise dans beaucoup de cas? Elles se découragent et rechutent, ou bien deviennent candidats à l’aide sociale.
Ces personnes ne peuvent pas obtenir un visa, donc elles ne peuvent pas voyager. Mais le pire, c’est qu’elles ne peuvent même pas avoir d’assurance sur leurs biens comme toute autre personne.
Lorsque vient le temps de demander un pardon, ça coûte une petite fortune. Comme ces personnes travaillent à salaire réduit, elles ne peuvent pas payer ce montant et le dossier reste donc en suspens.
Je demande à M. Trudeau de bien vouloir étudier cette question pour venir en aide aux Canadians qui ont enfreint la loi à un certain moment de leur vie.
Micheline Maisonneuve
Gatineau