LETTRE
Marcel Leclerc: «Ces immigrants qui empêchent la souveraineté»
Bravo, vous avez raison sur toutes les lignes sauf que ce n'est pas en 1995 que « le Québec a manqué le bateau ». C'est d'abord lors du premier référendum de 1981 qui a échappé à René Lévesque à cause de la gaffe de Lise Payette sur les «Yvette».
Ce fut ensuite en 1990 lorsque Robert Bourassa s'est esquivé de sa promesse de tenir un référendum l'année suivant le torpillage des Accords de Meech par les Trudeau, Chrétien et cie. En 1995, s'il n'était peut-être pas encore trop tard sous l'impulsion de Lucien Bouchard, on connaît toutefois la suite de cette épisode.
Le fond de l'histoire, c'est que si le Québec avait eu le contrôle sur l'immigration en cette époque aujourd'hui révolue, les choses auraient pu être très différentes.
Aujourd'hui, grâce à la Charte de Trudeau, c'est Harper qui se trouve confronté aux excès à laquelle celle-ci ouvrait la porte toute grande dans le but machiavélique de minoriser le peuple québécois.
Jules Guitard
Aylmer