LETTRE
Mea culpa en ce qui concerne le lait de vache
Je ne reçois plus le Bulletin depuis plusieurs semaines et ne l’ai lu qu’à l’occasion, par hasard, comme la semaine dernière, où je suis tombé sur la lettre soupe-au-lait de M.Domergue-Ping. Merci à lui au passage. Sinon, soyez certains que je me serais fait un plaisir de répondre à M.Naubert plus tôt. Donc, toutes mes excuses, parce que j’ai en effet proféré des généralités sur la consommation du lait de vache basées sur des informations datées et peu adaptées à notre réalité canadienne. Le lait canadien ne contient pas en général les hormones de croissance et les antibiotiques dont je parlais. Ceci étant dit 1) à l’échelle mondiale - sauf dans l’Union européenne - la situation est très différente 2) sa consommation excessive reste objectivement une source de problèmes de santé. Bref, le slogan « Un verre, c’est bien, mais deux, c’est mieux » est un mensonge qui mérite d’être dénoncé. Précision : je ne dédaigne pas moi-même un verre de lait frais de temps en temps ou un bon morceau de fromage… Bref, comme disait Montaigne en s’inspirant de la sagesse antique « en toutes choses, il faut raison garder » et la voie de la modération est souvent la meilleure… Sur ce, voici trois sites que pouvaient consulter pour vous faire une opinion , parmi de nombreux (dont celui de Santé Canada, tout à fait sérieux), par ordre décroissant de neutralité:
https://observatoireprevention.org/2018/02/06/boire-lait-essentiel-a-sante%E2%80%89/
https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=grande-enquete-le-lait
https://www.naturaforce.com/blog/2016/06/30/lait-de-vache-sante/
Didier Périès
Aylmer