Mesures d'austérité continue
L’Outaouais embarque dans la « révolution active »
Les Regroupements locaux de partenaires (RLP) de l’Outaouais : Les Partenaires du secteur Aylmer, Hull en santé, GESTE, Vallée-de-la-Gatineau en santé, Pontiac en forme, Cœur de Vallées en Action, Collines en forme, Comité de vie de quartier du Vieux Gatineau et ConcertAction se mobilisent et appuient le Regroupement pour un Québec en santé (RQS).
Déjà près de 75 écoles, MRC, municipalités et organismes de l’Outaouais ont joint leur voix aux quelque 900 organisations membres du RQS pour réclamer au gouvernement la poursuite et l’intensification des investissements dans la prévention en santé et la promotion des saines habitudes de vie.
« Le travail des 14 dernières années, en Outaouais, a permis d’opérer des changements importants en matière de saines habitudes de vie, constate Maxim Raymond, directrice du RLP Vallée-de-la-Gatineau en Santé et porte-parole pour l’ensemble des regroupements locaux de partenaires de la région. Grâce à nos partenaires, des écoles ont augmenté les moments d’activité physique; des centres de la petite enfance (CPE) offrent des opportunités de découverte en alimentation saine; des municipalités ont adopté ou sont en processus d’élaboration de politiques familiales et pour les aînés. Les milieux sont plus que jamais engagés dans la création d’environnements favorables aux saines habitudes de vie et à la prévention. »
Pour les RLP, il est important que la région adhère massivement au Regroupement pour un Québec en santé. Non seulement pour démontrer que les décideurs de l’Outaouais sont déjà bien impliqués dans la création d’environnements favorables aux saines habitudes de vie, mais surtout pour s’assurer qu’ils auront les moyens et les leviers financiers pour agir à moyen et long terme.
Comme l’ensemble du Québec, l’Outaouais est confronté à des enjeux de santé importants associés au tabagisme, à la sédentarité, à la mauvaise alimentation et au vieillissement de la population qui pèsent lourd sur les finances publiques. Bien que 87 % de la population aspirent à vivre sainement, à mieux s’alimenter et à bouger plus, il demeure difficile d’intégrer ces saines habitudes de vie dans le quotidien.
(LR)