LETTRE
Moderniser la Loi de l’environnement
Bien que 87 recommandations aient été mises de l’avant pour moderniser la Loi canadienne sur la protection de l’environnement, qui comporte de sévères lacunes et ne permet pas de protéger adéquatement l’environnement, le gouvernement fédéral a annoncé qu’il ne le ferait pas avant les prochaines élections.
Il n’a pas non plus reconnu le droit à un environnement sain, mais a annoncé qu’il lancerait des consultations publiques à ce sujet. L’heure n’est plus aux consultations, il y a urgence d’agir. Le droit à un environnement sain devrait être reconnu depuis longtemps. Ce n’est pas un enjeu politique et tous les partis, quels qu’ils soient, devraient travailler d’arrache-pied pour défendre ce droit.
L’inaction dans ce dossier n’est plus possible en 2018. La pollution a des répercussions réelles et coûteuses pour les Canadiens. Selon Santé Canada, 14 000 personnes meurent prématurément à cause de la pollution de l’air. Or ces chiffres n’iront qu’en augmentant à mesure que les changements climatiques s’intensifieront.
Le gouvernement fédéral a raté une occasion en or d’améliorer la vie des Canadiens et d’économiser des milliards de dollars par année en soins de santé en ne procédant pas à la mise à jour de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement. Il doit rectifier le tir et agir avant les prochaines élections.
Le droit fondamental de chacun au Canada de respirer de l’air pur, de boire de l’eau potable et de manger des aliments sains est selon moi une évidence. Plus de la moitié des pays l’ont déjà reconnu et il est grand temps que le Canada fasse de même.
Livia Hodgson
Aylmer