LETTRE
On nous fait payer à gros coûts l’unilinguisme anglais
Au fédéral, les politiques de bilinguisme servent à financer l’unilinguisme anglais et ses abus. Le quotidien ontarien « Ottawa Citizen » le confirme, le 3 avril, « NRC foots VP’s $90K French bill »
Aux postes exigeant la connaissance du français, le fédéral nomme des unilingues anglophones! L’Ottawa Citizen parle ici d’un cas parmi de très nombreux, celui de Ian Potter, vice-président (en formation linguistique) Génie, du Conseil national de Recherches Canada, nommé à ce poste par le président John McDougall, son ex-collègue à la Alberta R&D Corporation. Le gouvernement fédéral lui aurait versé son plein salaire, entre 168 500 $ et 202 300$, depuis deux ans ou presque, en plus de débourser à ce jour plus de 90 000 $ en cours privés « pour apprendre le français » de surcroît dans la très anglophone province de l’Alberta !
Plutôt que de recruter des candidats répondant à toutes les exigences du poste, dont une très importante, la connaissance du français, les fédéraux « exploitent » le système pour s’accorder, entre anglophones, des vacances et formations généreusement payées par nos impôts et nos taxes.
Tout cela dégage une odeur déplaisante de favoritisme et de corruption!
Jean-Paul Perreault, Président
Impératif français
Aylmer