Ouverture du Marché du Vieux-Aylmer en toute sécurité

Le Marché du Vieux-Aylmer a entamé sa 7e saison le 7 juin dernier. Les mesures à respecter sont clairement indiquées à l’entrée du site et on nous accueille avec du désinfectant pour les mains.  

Étant un service essentiel, les marchés publics peuvent tenir leurs opérations comme à l’habitude cette saison. Il y a évidemment certaines consignes en vigueur. Le gouvernement du Québec interdit les aires de repas, la consommation d’aliments sur place et le flânage sur les bancs par exemple. L’ambiance musicale n’est pas au rendez-vous comme lors des années précédentes non plus, vu que l’animation n’est pas permise.

Les masques ne sont pas obligatoires, mais la distanciation sociale de deux mètres l’est. Il n’y a qu’une seule entrée possible, via la rue principale. D’après les normes du gouvernement, le maximum de clients alloué pour ce site est de 150 personnes. « L’important, c’est qu’il n’ait pas d’attroupement », soutient la gestionnaire du marché, Kristine Landry. 

 

Autant les producteurs que les visiteurs avaient le sourire aux lèvres pour le premier dimanche du marché qui a débuté une semaine plus tard que l’an passé. « On est optimiste, mais on est prudent. On n’est pas sûr de comment ça va aller, mais on essaie de garder un positif. Mais je pense que pour les marchés publics ça va être très bon cette année, parce que les gens veulent sortir de chez eux et l’achat local est super important. Je pense que le marché public est la meilleure façon d’avoir le contact direct avec l’artisan », souligne Mme Landry.

 

Les marchés publics sont primordiaux pour ces entreprises. « La majorité des gens qui sont ici n’ont pas pignon sur rue, donc pour eux, d’avoir un contact direct avec les clients dans les marchés publics c’est essentiel à leur survie, ça fait partie d’une grosse partie de leur chiffre d’affaires », explique Mme Landry, aussi propriétaire de Miss Marmelades. 

 

L’engouement pour l’achat local s’est fait ressentir, notamment chez les producteurs maraichers. Marc-André Pugin de la ferme La corne d’abondance a remarqué une hausse de la demande dans les deux derniers mois comparés à l’année précédente. 

 

Alexandre MacMillan de Les jardins d’à côté a été très occupé avec ses paniers de légumes. « Les gens se sont précipités là-dessus cette année. On était en rupture de stock au mois de mars. Dès que le gouvernement à commencer à parler d’acheter local et tout, le monde est parti fou! »

 

Le marché va se tenir tous les dimanches de 10 h à 15 h jusqu’au 27 septembre.