Plus de 1,5 M$ pour favoriser la conciliation famille-travail des parents d'élèves handicapés
Pour soutenir les organismes qui offrent des services de surveillance à des élèves handicapés du secondaire, le gouvernement du Québec accorde une aide financière de 1 503 684 $ qui permettra la mise en œuvre de 40 projets au Québec dans le cadre du Programme de soutien financier aux services de surveillance d'élèves handicapés âgés de 12 à 21 ans. Le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, a fait cette annonce jeudi.
L'objectif premier du programme est d'offrir, dans un cadre sécuritaire et adapté, des services de surveillance s'adressant aux élèves handicapés qui fréquentent l'école secondaire et qui ne peuvent demeurer seuls à la maison. Ce programme s'inscrit dans les orientations du ministère de la Famille concernant la conciliation famille-travail. Il vise à apporter une réponse adaptée aux besoins diversifiés des familles, dont celles comptant un enfant handicapé, ainsi qu'à offrir aux parents des conditions favorables à l'occupation d'un emploi ou à la poursuite de leurs études.
Le Programme de soutien financier aux services de surveillance d'élèves handicapés âgés de 12 à 21 ans est destiné aux organismes à but non lucratif, aux établissements d'enseignement et aux centres de services scolaires, ainsi qu'aux municipalités, aux municipalités régionales de comté et aux organisations autochtones. Il est en vigueur jusqu'au 30 juin 2022. Le soutien financier est attribué aux organismes dans le cadre d'une entente de subvention d'une durée de trois ans. Le montant du financement est déterminé annuellement à partir de la fréquentation prévue pour la période concernée par la demande.
« L'accompagnement des élèves handicapés à l'école est le signe d'une société inclusive, altruiste et proactive. Nous nous faisons une fierté au gouvernement d'appuyer tous les élèves, de tous les âges et de toutes les conditions. Nous aidons ainsi plusieurs parents à poursuivre leurs activités professionnelles pour qu'ils puissent à leur tour, le soir venu, être totalement à l'écoute des besoins de leurs enfants », a déclaré le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge.
[Initiative de journalisme local]