LETTRE
Pour un copain qui nous a quittés . . .
Louis Swiatopelk-Czetwertynski de Lalieux de la Rocq, dit Louis de la Rocq, c’est sous cette version écourtée de son nom que je l’ai connu. Un homme qui soufflait la distinction: le passé n’a pas encore envahi le présent sur le sillon de son passage.
Un copain que j’ai côtoyé dans nos relations parfois compliquées avec la Ville de Gatineau (secteur Aylmer), toujours pour le mieux-être des membres du Club de tennis Wychwood.
Au-delà des petites aventures politiques et sportives de notre patelin adoptif, c’est l’homme au présent qui reste accroché à ma mémoire et à mon cœur.
Au verbe juste et franc, à l’allure fière, au geste généreux et humble, il invitait, sans prétention, à l’engagement et la réflexion. J’appréciais sa critique de mes textes, qu’il qualifiait souvent de « guerriers » avec douceur et doigté.
Sa sagesse et ses conseils me manqueront malgré le peu d’occasions où nous nous sommes côtoyés dans un but commun.
Au nom de toutes les personnes du Club de tennis Wychwood ayant partagé quelques moments avec Monsieur Louis de la Rocq, de France Gilbert, présidente du club, qui a partagé plusieurs moments avec lui, et de ceux qui assurément auront leurs propres mots à ajouter, toutes nos condoléances à la famille et notre appréciation de l’homme.
Richard Martineau
Club de tennis Wychwood