Procès pour diffamation :
Alain Riel innocenté
Suite à une poursuite intentée à son égard par Michael Clemann, propriétaire de l’Hôtel British, pour des propos prétendument diffamatoires, l’ex-conseiller Alain Riel a été jugé innocent lundi matin par le juge Dominique Goulet. M. Riel ne devra pas débourser les 750 000$ de dédommagements demandés lors de la poursuite.
Les propos en question datent de 2013, alors que M. Riel avait publiquement qualifié de “criminels” les travaux de démolition du mur ouest de l’Hôtel British. À l’époque de majeures rénovations étaient en cours sur le bâtiment historique. Les permis nécessaires avaient été émis pour la démolition et la réfection du mur ouest, mais n’avaient toujours pas été remis au propriétaire au moment du début des travaux.
Alain Riel a par la suite rétracté ses propos sur les ondes de l’émission L’Outaouais maintenant, le 17 juin 2013, expliquant qu’il n’était pas au courant de l’émission des permis par la ville. Cependant, cela n’a pas empêché Michael Clemann de déposer une mise en demeure de 750 000$ pour diffamation contre M. Riel le 18 juin suivant. Celui-ci a déclaré lors du procès, qui a eu lieu du 23 au 25 janvier qu’il avait du rassurer ses investisseurs et que les propos de l’ex-conseiller lui avaient fait subir des moqueries à propos de son commerce.
Finalement, le juge Dominique Goulet à expliquer que les propos d’Alain Riel étaient une “figure de style” et n’étaient pas issus de mauvaises intentions, mais plutôt de l’inquiétude de l’ex-conseiller au sujet de la préservation d’un bâtiment historique. De plus, le juge a rappelé dans son jugement que M. Clemann était toujours un homme d’affaire respectable, dont la réputation n’avait pas souffert.