Projet Destination Vanier : séance d’information publique

À la suite des récentes inquiétudes suscitées par le projet Destination Vanier, le promoteur immobilier (Québec Inc. 2869 4289) et BBL Construction ont organisé une présentation publique le jeudi 20 février, au centre communautaire du Plateau. Sur place, 

M. Sylvain Bertrand, président de BBL, souhaitait montrer à quel point son projet intègre les meilleures pratiques environnementales, écoénergétiques et durables. 

Pour ce faire, on avait disposé tout autour de la salle de larges panneaux montrant diverses vues du site, ainsi que les futurs bâtiments en perspective. Le public pouvait circuler d’un panneau à l’autre et poser des questions aux professionnels présents, tels que les architectes (Lapalme Rheault) ou les urbanistes (Fahey).  Ainsi, on a appris que l’utilisation de matériaux régionaux et durables, mais aussi recyclés, sera privilégiée, et que le concept de toit blanc visant à diminuer les îlots de chaleur sera implanté. Certains citoyens, informés que 300 arbres devaient être plantés sur le site, ont posé des questions sur les essences sélectionnées. Comme le choix n’est pas encore arrêté, les gens présents ont suggéré des essences indigènes. Un panneau était également dédié à la mobilité active et au transport en commun : on pouvait y voir l’arrimage du projet avec la voie projetée du tramway (transport structurant de l’ouest). 

Interrogé sur les avancées du projet, M. Bertrand a mentionné que la phase de construction débutée à l’automne se poursuivra prochainement par l’étude géotechnique afin de bâtir la nouvelle rue reliant les rues Vanier et Katimavik. Il a rappelé que toutes les phases du projet ne sont pas encore approuvées par la Ville; c’est le cas de la tour d’habitation d’une dizaine d’étages destinée à densifier l’habitat. 

Malgré tous les aspects dignes d’intérêt susmentionnés, il ne se dégage rien de flamboyant de ce projet, somme toute peu novateur. On reste dans la lignée traditionnelle des SmartCentres. 

On doit souligner l’effort d’ouverture des promoteurs du projet. Les médias étaient au rendez-vous. Par contre, on ne peut pas en dire autant de la présence citoyenne : le citoyen semble moins enclin à venir échanger de vive voix qu’à se manifester sur les médias sociaux.