LETTRE
Promesses électorales et nos taxes
Avec les élections d’octobre, les enjeux sont énormes. Déjà, les partis politiques font preuve de grande largesse avec l’argent de nos taxes pour toutes sortes de promesses électorales. Ces promesses se chiffrent en milliards, avec bien en tête la CAQ, selon le reportage que j’ai vu. Et on n’a pas fini sans doute avec les promesses à venir de toutes les formations politiques.
Ce qui me frappe est qu’aucun parti nous parle de réductions de nos taxes alors les Québécois sont les plus imposés au Canada. Juste pour comparer un peu, au Québec le taux d’imposition est de 15 pourcent sur les premiers 43,055$ de revenu. En Ontario, le taux est de 5.05 pourcent sur les premiers 42,960$. Oui, il a des programmes sociaux au Québec que l’Ontario n’a pas. Mais, cela soulève la question – est-ce qu’on a besoin de tous ces programmes ? Est-ce que les priorités sont aux bonnes places ? Est-ce que la façon d’organiser les programmes de l’état doit être repensée afin de réduire le poids des taxes? Rappelons qu’au seul chapitre de notre système de santé, pendant de nombreuses années toutes sortes de gouvernements se sont succédés sans avoir réglé un tas de problèmes. Malgré les sommes faramineuses dépensées pour le système de santé, on n’a qu’à penser ici aux difficultés persistantes d’accès facile et rapide à un médecin de famille, l’accès aux spécialistes, les attentes pour une intervention chirurgicale, les attentes dans les salles d’urgence, etc. Selon l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques, c’est notre façon d’attribuer les ressources financières et d’organiser le système qui pose le problème.
En général, au Québec il nous faut des programmes efficients et efficaces avant de penser à dépenser plus d’argent ! Des énormes sommes sont déjà englouties chaque année sans apporter les résultats nécessaires.
P. Trottier
Aylmer