LETTRE
Qui se ressemble …
Luck Merville et Micaëlle Jean. Question quiz : qu’ont en commun ces deux lamentables personnages ? Attention, la réponse n’est pas si évidente qu’elle en a l’air à prime abord. Si votre réponse est l’arrogance, vous avez gagné.
Eh oui, cette arrogance outrancière de parvenus qui conduit souvent aux pires crimes ou aux plus fols excès. Celle-là même qui autorise son auteur à n’avouer jamais (sincèrement j’entends) sa faute. Merville, abuseur d’une adolescente de 17 ans à l’époque, s’en tire avec une sentence bonbon de six mois à purger chez lui. Sitôt libéré, le Merville s’est empressé de se plaindre du traitement médiatique reçu lors de ce procès honteux. Plus, il s’est assuré dans son palabre expiatoire de mettre une distanciation certaine avec la jeune fille abusée (en se gardant bien d’utiliser le mot victime en parlant d’elle). L’aurait-il fait, que cela aurait été admettre son crime. Merville l’Arrogant, de par sa renommée de star qui le place au-dessus des lois et du commun des mortels, n’allait tout de même pas s’abaisser à battre sa coulpe. Son laïus crocodilien ne servait qu’à le conforter dans son bon droit d’user et d’abuser.
Micaëlle Jean, la secrétaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) nous a largement démontré son arrogance par ses dépenses somptuaires, ses dissimulations et la négation de ses excès. De petite journaliste sans envergure, elle s’était vue pistonnée au rang de gouverneure générale du Canada. Comme ça, d’un coup. Où elle n’avait pas tardé à révéler sa nature profonde en accumulant bourdes et dépenses exagérées. L’impénitente récidiviste persiste et signe en la matière à la tête de l’OIF. Faut-il se surprendre que des Couillard et Trudeau, eux-mêmes docteurs ès arrogance, s’entêtent à appuyer sa candidature pour un renouvellement de mandat à la tête de l’OIF? Qui se ressemblent s’assemblent pas vrai.
Francois Brisebois
Aylmer / Gatineau