Séance de dédicaces des éditions Neige-galerie chez Bouquinard
Six auteurs des éditions Neige-galerie étaient présents pour le dernier Dimanche Dédicaces de l’été, chez Bouquinart Librairie & Galerie d’art. Cette maison d’édition gatinoise présente des livres poétiques qui réunissent deux formes d’art. Elle a fermé récemment et ses œuvres sont vendues seulement à cette librairie et par les auteurs.
Fondée en 2012, Neige-galerie a dû cesser ses activités en raison de revenus insuffisants, comme l’explique une des membres du conseil administratif, Mélanie Rivet.
« C’est difficile de financer une maison d’éditions artistiques. Il n’y a pas un très grand marché, même s’il y a des gens qui sont très intéressés. On a besoin de soutien financier de plusieurs partis, mais aussi d’investir beaucoup de temps. On va continuer à faire des projets chacun de notre côté. »
On parle de livres artistiques, car ceux-ci contiennent toujours deux formes d’art. En ajout à la poésie, il peut y avoir de la photographie, du dessin, de la peinture et même de la musique et des vidéos. Pour accéder aux trames sonores et aux vidéos, on peut lire des codes QR avec un téléphone intelligent, qui mènent à du contenu multimédia.
La librairie d’Aylmer a voulu offrir une vitrine à ces auteurs, car les réalisations s’inscrivent dans la même veine qu’elle.
«Les éditions Neige-galerie sont une des rares à Gatineau. », souligne la libraire Claudia Legault-Dallaire. Nous avons un bon partenariat. Quand Bouquinart a ouvert, nous avons tenu une séance de dédicaces avec leurs auteurs. Leurs œuvres ressemblent beaucoup à notre atmosphère, puisque nous sommes une librairie et une galerie d’art. À part Vents d’Ouest, c’est la seule maison d’édition d’importance de Gatineau qui est distribuée. Ce qu’elle fait est unique. Il n’y a rien de pareil au Québec. »
Tous les auteurs qui sont venus aux Dimanche Dédicaces habitent la région de l’Outaouais. « C’est une belle façon de leur donner plus de visibilité, puisqu’ils ne sont pas distribués partout au Québec. Les gens ignorent qu’on a autant d’auteurs régionaux ici.»