LETTRE
À un an des élections municipales
À un an des élections municipales, les propos de conseillers municipaux rapportés par les médias me désolent par moment. Les gens se demandent pourquoi autant de personnes hésitent à participer et s'impliquer dans les enjeux politiques.
On pourrait penser que c'est dû au cynisme de la population vis à vis des politiciens. Peut-être que ça joue dans la balance, mais sincèrement, le ritournelle qui consiste à systématiquement critiquer les décisions et les annonces pour se faire du capital politique est forcément décevante.
Le leadership, ça s'exprime autrement que par la critique. Ça s'exprime par des idées. Ça se module par une vision claire et articulée par une équipe. Ça prend des rassembleurs et non des "défaiseurs".
On ne votera pas pour toi parce que t'es un homme de 60 ans retraité ou semi-retraité.
On ne votera pas pour toi parce que t'es une femme.
On ne votera pas pour toi parce que t'es jeune.
On ne votera pas pour toi parce que ton père était là avant.
On ne votera pas pour toi parce que t'as passé les 4 dernières années à pisser du vinaigre sur le dos d'un parti minoritaire au pouvoir.
Non, les jeunes et moins jeunes vont s'intéresser à la politique lorsque le niveau d'intelligence collective autour de la table aura été relevé, au moins d'une coche ou deux.
L'année qui s'annonce sera longue ... Parce qu'avec ce que je lis dans mon journal, la marche est haute ... ou plutôt, la côte est raide !!!
Martin Bisson
Aylmer