Un groupe d’Aylmer se démarque
Daniel Lacasse
Alors que la grande majorité des groupes de musique prennent dix ans avant d’arriver à maturité, une revue musicale a réalisé cet exploit en moins de cinq ans. Lorsque le Bulletin d’Aylmer pose la question quant au « phénomène » du Disco Fever Experience au fondateur et batteur du groupe, Sylvain Mercier, il attribue le succès de son projet à l’engouement que les baby-boomers ont pour cette époque.
« C’était une période sociale, où les gens sortaient pour vivre leurs rêves les plus fous. Les adeptes de cette mode ne lésinaient pas à se préparer des heures durant, à se coiffer, à s’habiller et y mettaient le paquet pour être resplendissants. On se souvient aussi de cette époque où les gens vivaient littéralement libérés de traditions et de préceptes dans lesquelles ils se sentaient limités. Cette époque a donc favorisé l’éclatement des valeurs en offrant aux gens une occasion sans précédent de s’exprimer librement et d’être qui ils sont vraiment », explique Mercier.
Ce que le Disco Fever Experience propose, n’est pas un simple spectacle; c’est littéralement un voyage dans le temps où les adeptes de cette époque peuvent revivre cette période qui évoque tant de souvenirs. La revue musicale a cumulé succès après succès grâce à la qualité de ses prestations livrées par un groupe de musiciens et d’artistes professionnels qui partagent une passion mais, qui plus est, ont tous un dénominateur commun: ils sont tous des bêtes de scène. Chaque chanson, chaque pot-pourri, chaque pas de danse, chaque costume, chaque effet spécial est rigoureusement calculé et répété. Les changements de costumes font également partie de la présentation afin de conférer à chacun des numéros une authenticité, et offrent un clin d’œil à l’artiste original derrière la création.
Il va sans dire qu’un spectacle de l’ampleur du Disco Fever Experience ne pourrait pas être produit sans l’aide précieuse d’une équipe technique professionnelle. « Habituellement, on compte facilement une dizaine de spécialistes et d’assistants, qui se donnent à fond et qui sont comme le moteur qui propulse le groupe en spectacle », rajoute fièrement la tête dirigeante du projet. « C’est un peu comme l’équipe de mécaniciens qui assurent la préparation et le bon fonctionnement d’une voiture de course », renchérit-il.
Sylvain Mercier, résident d’Aylmer et, ancien coureur automobile lui-même, possède une qualité inestimable : il sait s’entourer des bonnes personnes pour mener à terme ses projets. « Comme dans toute entreprise, c’est important d’avoir une équipe diversifiée de spécialistes qui ont la capacité de relever tous les défis, et qui apporteront à la table des solutions, des idées et de l’énergie pour contribuer au succès du projet », dit-il avec respect.
Depuis les deux dernières années, le Disco Fever Experience a présenté des spectacles dans des festivals du Québec, et a brisé des records allant jusqu’à
15 000 spectateurs. La réputation dont il jouit attire même des vedettes de renom qui prennent un malin plaisir à se joindre à leur spectacle, comme celui qui sera présenté le 30 janvier prochain à la Salle Odyssée, en compagnie de l’illustre Nancy Martinez. Au moment d’écrire ces lignes, il ne reste qu’une petite poignée de billets, mais le spectacle sera probablement présenté à guichets fermés. Si un voyage dans le temps vous tente, faites vite ! http://www.maisondelaculture.ca/Salle-Odyssee/spectacles/chanson/disco-fever-experience.html