LETTRE
------ Un épisode de plus par la municipalité d’Oka
Suite à une rencontre menaçante avec le maire d’Oka, près de la Pinède, les défenseur.ses des droits de l’homme de Kanehsata:ké expriment leurs préoccupations en vue de l’escalade des tensions. Ils exigent une rencontre avec les autorités provinciales et/ou fédérales, en présence d’observateur.ices indépendant.e.s, pour stopper l’agression systématique de la municipalité d’Oka.
En décembre 2020, la municipalité d’Oka a commis une agression contre les Mohawks en s’emparant de leur site traditionnel, la Pinède, et ce en territoire non cédé. Cet acte représente la continuation d’une longue série d’agressions racistes et de viol délibéré de nos droits par la municipalité.
Nous avons le droit, en tant que peuple autonome, de protéger nos terres. Pourtant, le gouvernement du Canada ne fait rien pour protéger ce droit, laissant voie libre aux trolls racistes de la municipalité d’Oka pour harceler les Kanienkehá:ka. Nous sommes préoccupé.e.s par une éventuelle escalade. La situation est une poudrière d’oppression et de racisme systémique.
Lors des trente dernières années, la municipalité d’Oka a saisi plusieurs morceaux de terre mohawk sans consultation. Le dernier exemple concerne le club de Golf, le sujet du siège de Kanehsata:ké en 1990, à fin de développement immobilier. Les Mohawks sont sujets de répression policière, systématiquement humilié.e.s et insulté.e.s par la municipalité, le tout pour avoir exercer leur droit à l’existence.
Louis Ramirez, Les défenseur.ses des droits de l’homme de Kanehsata:ké
KANEHSATA:KÉ, Qc