ÉDITORIAL
Urgent, club de soccer à sauver!
Un Club à sauver? Pas n’importe lequel: votre, notre club de soccer, le Club de soccer d’Aylmer. Depuis toujours, les sports, surtout de plein air, constituent un élément-clef de la culture québécoise. Si les Anglais ont amené avec eux le golf et le rugby, des sports américains comme le football, le base-ball, se sont bien développés ici, mais également des sports spécifiquement canadiens : la crosse — héritage des Premières nations — ou le hockey. C’est pourquoi le Québec accueille régulièrement des compétitions de haut niveau, que ce soit les Jeux olympiques (Montréal, 1976), divers championnats du monde (escrime, cyclisme sur piste, aviron, natation, plongeon) ou de fameux tournois, telle la Coupe Rogers.
Au soccer, la première équipe professionnelle a été celle du Manic de Montréal, entre 1981 et 1983. Depuis 1992, l’Impact a pris le relais (3 titres de champions de la United Soccer Leagues), ainsi que les Comètes de Laval ou l’Amiral SC de Québec, équipes féminines qui évoluent au sein de la W-League, deuxième niveau de soccer professionnel féminin.
Localement, le Club de soccer d’Aylmer œuvre à donner aux jeunes du notre coin de ville une activité sportive qui va les laisser s’épanouir. Certes, ils peuvent faire du rugby, du base-ball, du tennis, etc., mais chaque été, ce sont 1500 jeunes de 5 à 18 ans environ qui jouent au soccer; sans compter les seniors et ceux et celles qui jouent à l’année depuis 3-4 ans, dans l’élite de la région. Qui ne connaît pas au moins une personne qui a joué au sein du club? Vous-même peut-être ou vos enfants?
Le soccer, à l’instar d’autres sports collectifs, garde nos enfants en bonne santé (physique et psychologique), mais contribue aussi grandement à leur éducation. Esprit d’équipe (solidarité), esprit sportif (respect), persévérance, confiance en soi… Nombreuses sont les valeurs et qualités qu’un jeune peut développer à travers ce genre de pratique sportive. Pouvez-vous imaginer Aylmer sans son club de soccer? Moi non plus.
Avec quelques employés seulement (un directeur général, un directeur technique, une responsable administrative et quelques entraineurs,) tous dévoués à la cause, cet OBNL a même réussi le pari de développer du AA, ce qui permet aux plus motivé(e) s d’accéder au plus haut niveau (le FC Gatineau, l’Impact de Montréal ou l’équipe du Canada, notamment féminine). Reconnaissons leur valeur!
Aujourd’hui, non pour des raisons de malversations comptables, mais parce qu’il a eu à faire face à des dépenses inattendues (suite à un imbroglio administratif avec son Directeur général), le Club de soccer d’Aylmer a besoin de 20 000 $ à très court terme. Il ne dépend que de nous de faire un petit (ou un grand) geste : une commandite, un don de 10, 20 ou 50 $... Tout peut servir la cause. Et il reste moins d’une semaine pour remonter les finances du club.
Sans quoi, les programmes en cours vont arrêter, des techniciens (entraineurs) seront mis à pied, et le club arrêtera ses activités. C’est toute une communauté qui va en payer le prix, et nos enfants avec.
Nous devons sauver le Club de Soccer d’Aylmer. Participez à la campagne de sociofinancement qui prend fin d’ici quelques jours en vous rendant à l’adresse suivante : https://www.gofundme.com/SoutenirleCSAylmer. Je compte sur vous! Merci et passez de belles fêtes de fin d’année.