LETTRE
Violence envers les femmes : c’est aussi l’affaire des jeunes hommes !
La Fédération des maisons d’hébergement pour femmes, en collaboration avec le Collège de Rosemont, a tenu ce matin la quatrième édition du Déjeuner des hommes alliés contre les violences envers les femmes.
Cette nouvelle édition du HYPERLINK “http://suivi.lnk01.com/c/443/8778ad3e81c889f27c3362bf53cc9f18923ec369a1e1046925c4abac95210dc0”n _blankDéjeuner visait à susciter une discussion intergénérationnelle. Différents thèmes ont été abordés : inégalités, consentement, violence sexuelle, rôles des hommes alliés… autant de sujets discutés d’abord entre les panélistes puis avec l’auditoire composé d’une quarantaine d’hommes de tous âges.
De nombreux étudiants étaient présents, auxquels se sont joints des hommes issus de divers milieux. « Il est fondamental que les hommes s’engagent et prennent conscience de leur rôle en tant qu’allié » souligne Will Prosper, animateur du Déjeuner.
Après cette première partie « entre hommes », plusieurs étudiantes ont ensuite participé à la recherche de solutions.
« Les violences envers les femmes représentent un enjeu de société nécessitant l’implication de tous ! » affirme Manon Monastesse, directrice de la FMHF; « le vrai changement adviendra dès lors que les hommes alliés s’empareront de la question ».
« Un an après le mouvement #moiaussi, les besoins de sensibilisation auprès des jeunes demeurent considérables. Une inquiétante banalisation de la violence persiste au sein des relations, et ce, dès le plus jeune âge », indique Simon Lapierre, chercheur à l’Université d’Ottawa.
« Le Collège de Rosemont est le premier cégep à accueillir le Déjeuner des hommes. Nos étudiants sont particulièrement exposés aux messages véhiculés dans les réseaux sociaux et peuvent être vulnérables à différents égards. Comme collège, nous sommes proactifs et avons à cœur d’intensifier le dialogue avec les jeunes », précise Stéphane Godbout, directeur général du Collège.
Rendez-vous incontournable de la campagne des 12 jours d’action contre les violences envers les femmes, la FMHF espère que cette nouvelle formule sera reprise par plusieurs établissements d’enseignement au Québec. La mobilisation doit continuer, avec les hommes alliés de tous âges !
Adeline Jouve, FMHF
Montréal